PREFACE

Nous voilà entrés dans une nouvelle année, dans l’année 2021, une année foisonnante en articles qui nous oblige à présenter un double numéro de janvier 2021. Dans le premier numéro, nous présentons des articles en Anthropologie, en Droit, en Histoire, en Géographie, en Philosophie
et Socio anthropologie. Nous présentons les articles comme suit :

Le « Projet Pilote de Développement de la Filière dihé1 au Tchad », entre 2007-2010, a donc augmenté les revenus des femmes et réduit le pouvoir des hommes à assurer les responsabilités liées à l’alimentation, la scolarisation et la santé. Les deux auteurs, Weibigué IDOGO etVincent de Paul ALLAMBADEMEL, enseignants-chercheurs, à l’Université de N’Djaména entendent montrer le rôle de cette ressource naturelle, à savoirla spiruline dans l’autonomisation économique et sociale des femmes du Canton Isseirom au Lac Tchad.

Nodjitolabobaye Kouladoumadji revisite le débat sur la question de l’existence ou pas d’une pensée africaine et celui du rapport entre culture et la civilisation. Alors que le débat sur le rapport entre culture est réglé celui de la pensée africaine continue à suscité le débat.
Mahamat Zene Abakar réfléchit sur la genèse du droit coutumier au Tchad. Il passe en revue les tribunaux installés par les colons dans tout le territoire français du Tchad. Ensuite, il présente le système juridique des indigènes, c’est-à-dire locale.

Baouhoutou Laohote décrit la dynamique du système agraire du terroir de Tchendjou dans le département du Chari au Tchad. La question sur laquelle l’étude s’est appesantie s’interroge sur les pratiques paysannes face aux mutations observées, d’où le titre de la dynamique du système agraire. Pour parvenir aux résultats, la méthodologie du travail s’est basée sur une approche systémique.

Ibrahim Bao montre que malgré la volonté politique de rationalisation des structures économiques, sociales, culturelles et symboliques entamée depuis la colonisation et consolidée à partir des indépendances, il n’en demeure pas moins que les pratiques des sénégalais soient encore régies par des logiques traditionnelles. Le religieux, le mystique et la parenté continuent d’imprimer leurs marques au comportement des sénégalais.

Bonne et heureuse année 2021

Le Redacteur en Chef

Pr Khalil Alio

 

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