Diagnostic biologique de l’écoulement vaginal à l’Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) de N’Djamena

Les infections vaginales constituent l’un des motifs de consultations les plus courantes en gynécologie. Ces infections ont un effet néfaste sur la santé de la femme d’où l’importance de cette étude. L’objectif visé est de déterminer les germes responsables de l’écoulement vaginal, à l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’Djamena. Patientes et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective et analytique sur 12 mois (juin 2015 à juin 2016), réalisée au laboratoire de l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’Djamena. Cette étude porte sur 237 femmes sélectionnées dans le service de gynécologie dudit hôpital. Résultats : Sur les 237 femmes, l’âge moyen est de 28,29 ± 7,45 ans avec des extrêmes de 15 et 53 ans. Parmi elles, 70% sont mariées ;

Par contre, les ménagères constituent 43% de l’effectif. L’écoulement vaginal prélevé est d’aspect blanchâtre (70%), jaunâtre (13,9%), verdâtre (3,8%) et hématique (2,5%). Quant à la quantité, les écoulements sont peu abondants (50,6%), abondants (27,8%) et très abondants (21,5%). La flore vaginale est présente dans 72,6% de cas. Les germes identifiés sont : Gardnerellavaginalis (17%), Candida albicans (16%), Neisseria gonorrhée (1,7%), streptococcusssp (1,7%) et Trichomonas vaginalis (1,3%). La corrélation entre germes et couleur, germes et odeur, germes et quantité, germes et profession, est statistiquement significative. Conclusion : Les germes les plus identifiés sont : Gardnerellavaginalis et Candida albicans. La prévention des infections du bas appareil chez la femme à N’Djamena, passe par l’éducation sanitaire de la population.

Mots-clés: Ecoulement vaginal, prélèvement cervico-vaginal, germes, HGRN.

 

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